Mémoires de Red-Holor
Sort délicatement une plume de Kwak de Feu d'une finesse incontestable et se met à écrire proprement sur un parchemin vierge...
Le Monde des Douzes... Quel monde ! Quelles histoires qui y règnent, quelles légendes !
Des mythes inombrables reposent sur cet univers de rêve, sur ses Dieux, sur leurs disciples, sur ses créatures..
Un monde qui change sans relâche, qui est en perpetuelle évolution.
Ce monde, j'y vis, j'y mange, j'y dors... Je me présente, Red-Holor, disciple de Feca, la déesse la plus belle et la plus joyeuse de ce monde, celle qui sait utiliser un bâton mieux que tout le monde. Je suis un guerrier qui ne cherche que l'amitié, le respect et l'aventure !
Je désire, sur ce parchemin, vous conter une partie de mes péripeties :
...
Année 618 :
"Il y a bien longtemps, dans les contrées d'un pays lointain, une pauvre famille de bûcherons vivait sur une île nommée Pandala.
C'était un couple parfait, un homme qui aimait sa femme, et une femme qui adorait son homme. Malgré les gros soucis financiers de ce couple, ils décidèrent d'élever un enfant.
Plusieurs années après, un petit Feca du nom de Red-Holor naquit dans une petite maison d'une grande ville de Pandala, une ville nommée Bompabu. Cette ville participait activement au maintien de l'économie du Monde des Douzes car le Kama commençait à devenir de plus en plus rare et cette cité était le principal fournisseur de Bombu de toutes les activitées artisanales exterieures et c'était, à vrai dire, le bois le plus cher de l'époque. Malheuresement, mon père travaillait énormement, mais ne gagnait pas sa vie comme l'aurait gagné un gouverneur ; ma mère, elle, restait à la maison pour s'occuper de moi, pour me bercer et pour m'aimer comme l'aurait fait une mère ordinaire.
Un beau jour, pas si beau que ça comme vous allez le voir, la ville devait vendre à une société de sculptage de baguettes, un immense stock de Bombu, pour la modique somme de 25 000 000 de Kamas. Les gardes de la cité étaient tous nécessaire pour protéger la cargaison, qui devait passer par le Pont de Pandala. La ville était donc sans surveillance, et c'est là que tout se joua... Une horde de Bworks affamés et démoniaques profita de l'absence des chevalier pour détruire et piller la ville de fond en comble ; ils ont massacrés les paysans, détruit les maisons et les châteaux et ont forcés nos coffres pour voler toutes nos richesses.
C'était un désastre, mes parents, ainsi que tous les habitants de la ville, sont tous mort, tous massacrés, tous décapités. J'étais le seul survivant, le seul, un seul petit Feca face à une ville qui ne ressemble plus à rien, seulement à un tas de gravats qui ne comporte plus aucune et quelquonque vie..."
Une larme tomba sur le parchemin et se mélangea à l'encre encore fraiche...
"J'attendais patiemment, j'étais mortelement choqué... Soudain, je vis un Sadida, un gros Sadida, qui s'approcha de moi et me dit, en éprouvant un peu de pitié : "Que s'est-il passé ?"
Il voyait bien que j'étais dans un sale état, il me prît alors.
J'étais tellement choqué, que je ne puis répondre, c'était impossible...
Vous ne me croirez pas, mais il me fallut une année pour me remettre à parler normalement, car j'avais assisté à la scène la plus terrible et la plus féroce de ma vie.
Année 619 à 637 :
Ce Sadida se nommait Patou, il était très gentil et me consolait dès qu'il voyait que j'étais térriblement éffondré, il avait succedé mes parents, car c'est lui qui s'occupait de moi à présent. C'est grâce à lui que je suis ce que je suis, il m'a tout appris, de "Comment faire la cuisine" à "Maîtriser les techniques Feca". C'est avec son aide que j'ai appris à me battre, à me défendre, à cuisiner le Tofu Grillé... Je lui dois tout.
Plus tard durant mon adolescence, il décida qu'il fallait me laisser vivre, me laisser exister comme se doit de faire tout aventurier digne de son nom et me dit simplement et directement :
"Adieu Red-Holor, que Feca te gardes !" et il partit en quête de nouvelles aventures en direction des gigantesques Plaines de Cania...
Année 638 :
Je me rendit donc à Astrub, principale ville de ce monde, où tous les jeunes vont pour commencer leur carrière...
Je savais bien que je n'était pas voué au métier de Paysan, de Pêcheur, ni à aucun autre métier.
Je cherchait donc, pendant bien longtemps, un moyen de gagner ma vie, de gagner mon pain et mon eau...
C'est par une belle après-midi que je me rendît dans une sublime maison, si sublime que je frappa à la porte pour admirer la demeure. Un homme m'ouvrit, un homme impressionant car il portait des ailes en bois, des immenses ailes, que je n'avais auparavant jamais vu.
Il me laissa entrer avec plaisir, m'invita à m'instaler près d'un feu et m'autorisa à lui poser une question, je lui dit donc avec un air très impressioné : "Que faites vous avec des ailes si surprenantes ?"
Il me regarda en souriant, car c'est sûrement la question que tout le monde lui posait.
Il me répondit alors : "Je suis un Nédora, un mercenaire qui execute des contrats de tout types en échange d'une bourse de kamas."
Soudain, j'eus le sentiment que c'est ce que je devais devenir, ce que je devais faire pour gagner ma vie, je voulais absolument, dès lors, intégrer le clan, qui se nommait Nédora-Riem.
Mais je posa de nombreuses autres question à ce cher Nédora, et j'appris que le parcours était difficile et qu'il fallait s'accrocher pour réussir.
Je passa donc, après quelques temps d'attente auprès des mercenaires, un entretien, qui se déroula le
5 Septange 638, fabuleux entretien qui comportait de nombreux pièges, que je n'arrivait pas forcemment à éviter. La première étape se concentrait sur mon histoire, je devait la leur conter. Pendant le deuxième, j'ai eu le droit a de nombreuses questions sur le clan. Mes motivations sont venues à la troisième étape, et pendant la quatrième, petite séance d'improvisation où je fut très surpris par le comportement de certains.
J'avais tellement envie de réussir cet entretien, que je réussis du premier coup, avec des difficultées
malgré tout, mais je pouvais être fier de moi !
Je fus donc nommé Nédora, au grade de toute nouvelle recrue, à l'essai pendant une semaine. J'étais dès lors très heureux et très soulagé d'avoir réussi à intégrer le clan. Néanmoins, je savais que je n'avais pas fini d'être surpris et qu'il me faudrait sûrement encore énormement de travail et de volonté pour réussir à avancer dans le long et difficile parcours que nous réserve Nedora-Riem.
Je m'attacha donc directement à mes nouvelles missions, je laissais tomber les sorties entre amis aux Craqueboules et les journées de détentes à la Taverne pour travailler, accueillir les visiteurs, déposer leurs contrats, et faire la connaissances des autres membres que je ne voyait pas régulièrement mais que j'avais absolument envie de rencontrer.
Mon parcours fut fabuleux, je rencontrais chaque jour de nouvelles personnes, plus ou moins interessantes, qui me permettaient de connaîte ce monde de mieux en mieux, de pouvoir distinguer tous ses recoins et, d'après ce que j'ai entendu, de me dire que je n'étais pas le plus à plaindre.
J'ai rencontré beaucoup d'avides guerriers, dont plusieurs auxquels je tiens énormement, comme Razul, Balbos, Akaldia, Lykhence, Mara-Anni, ShaniaWolf, et tous les autres...
Ma semaine d'essai se passa à merveille, mon but n'était que limité, mais je me sentais déjà d'une grande utilitée. Une fois passé recrue, je fis la même chose que pendant ma semaine d'essai, j'avais néanmoins de petites ailes, que ShaniaWolf m'a greffé dans ce superbe atelier de boucher, inondé par le sang et une odeur ignoble y régnait. Le grade de recrue est vraiment un grade de découverte, cela nous permet de nous attacher pleinement à nos objectif, certes, mais c'est aussi le moment où l'on découvre entièrement le clan. On a beau être très souvent présent à la maison, on ne peut pas ressentir ce que ressent une recrue, car c'est vraiment quelque chose de formidable d'appartenir pour la première fois à un clan aussi puissant et aussi magnifique que celui-ci et de pouvoir l'admirer sous toutes ses coutures.
Après trois bonnes semaines, je fus promu Jeune Nédora, un grade qui me permit d'avoir un tuteur, ou plutôt une tutrice, qui se prénomme Akaldia, la belle et grande, ou vais-je dire petite, Akaldia. C'était pour moi un bonheur miraculeux, quelqu'un s'occupait de moi et me permettait d'avancer dans le clan, ce qui est très plaisant, car on se sent vraiment très integré.
Elle me fit donc passer des épreuves, une pendant laquelle je devais trouver une ressource, puis la retrouver elle à l'aide d'indices, elle me dit : "Je suis sur un croissant, et j'ai très chaud", je sus immédiatement qu'il s'agissait de l'Île de Moon. Il y eut une autre épreuve où nous devions, avec Ambrouilleuh, trouver un Iop, et le convaincre de se rendre à son Temple... Etrange, en effet.
Elle me fit comprendre beaucoup de notions nécessaires et capitales dans l'art du mercenariat. Akaldia est une aventurière très compétente et elle fait une excellente tutrice, tous critères confondus.
Beaucoup de membres m'ont aussi félicités pour mon travail, car il me semble bien que je le faisais à merveille et que j'y passais du temps.
Etre mercenaire est quelque chose de fabuleux, cela nous permet d'être complètement ancré dans le Monde des Douzes, d'être connu de tous pour aider de jeunes disciple à augmenter leur expérience, ou pour être le plus terrible chasseur de prime de tous les temps !
L'organisations d'évènement, tel qu'une vente aux enchères, nous permet d'être vraiment en contact avec la polutation et de pouvoir la contempler.
La vie de clan est merveilleuse, nous sommes proches de tous les membres, et nous servons tous à quelque chose, sans exception. C'est ce qui fait la force de ce clan : l'esprit d'équipe et la notion de coopération.
C'est ainsi que se passa ma vie, ma vie pleine de rebondissements et d'aventures, une vie que je suis pas prêt de regreter, et qui n'est par ailleurs, pas encore, et loin, d'être terminée..."
Signe son parchemin, l'enroule, puis le range, avec sa plume, dans son bureau en Orme.