Razul surgit de derrière un baril , un chapeau placé sur sa tête, et lança
Bien. Je vais donc devoir vous conter l'une de mes nombreuses aventures, dans l'espoir que ça vous plaira.
Le jeune Iop s'éclaircit la voix, réfléchit quelque temps, et affiche tout à coup un sourire victorieux
Je pense que ceci vous plaira.
Lorsque j'étais encore un enfant, âgé de 10 ou 11 lunes, j'ai pu assisté à une terrible scène. A cette période, je commençais tout juste à apprendre à me battre, et je n'avais encore jamais fait de réels combats. C'était une belle journée de septange, le 8 je crois, peut-être bien le 9. Alors que je me gambadais dans la cité d'Astrub, je vis une femme se faire enlever son enfant. Cette femme n'était pas une combattante, elle ne demandait rien à personne. Lorsque je vis cela, je fus paralysé au début. Mais, voyant la femme en sanglots qui hurlait à s'époumoner, je n'écoutais plus que mon cœur. Je partis à la poursuite du brigand, et une fois arrivé à distance, il me lança
_Déguerpis petit, je ne veux pas te faire de mal.
_Non ! Jamais ! Rendez ce bébé !
_Tu ne me laisses pas le choix.
Il sortit son poignard. Nous commençâmes à nous battre. Je repensai alors au conseil que me donnait papa. Sa voix résonnait dans ma tête. "Un coup bien placé, et deux coups dans le ventre ! N'oublie jamais ça". J'exécutai ces gestes avec telle vivacité que le brigand ne put rien faire. Était-ce le courage qui m'avait donné tant de force ? Ou bien la peur ? Le bandit était à terre. Du renfort arriva très vite, et le funeste personnage fut conduit tout droit à la prison d'Astrub. La femme me remercia, elle me loua, m'adora. J'étais fier. Mon père aussi.
Aujourd'hui, je suis un disciple de Iop, grand et fort, recherchant un cœur à prendre, qui vogue au gré du blague pewle, et qui exerce le mercenariat.
Un service, vous désirez ? Eh bien, il faut payer.